• Pour construire un récit, il faut savoir quel point de vue adopter : faut-il utiliser le point de vue interne, externe ou omniscient ?

    Définitions

    le point de vue omniscient : le narrateur sait tout des personnages : leur passé, leur futur, leurs sentiments, leurs émotions, ... On utilise la 3ème personne pour ce genre de description.

    le point de vue interne : le narrateur sait tout d'un seul personnage, il rapporte les évènements du récit à travers la conscience de l'un des personnages, sans être forcément interne à l'histoire( bien que cela soit le cas la plupart du temps).

    le point de vue externe : le narrateur observe les personnages : il ne sait ni ce qu'ils pensent, ni leur émotions. On raconte la scène à la 3ème personne

    Son utilisation

    Le point de vue omniscient : il est souvent utilisé par les auteurs du XIXe siècle, comme Honoré de Balzac

    Le point de vue interne : on l'utilise principalement dans les autobiographies, dans les romans policiers, mais également dans des récit où le narrateur veut que le lecteur s'identifie au héros

    Le point de vue externe : /

    Comment le reconnaitre ?

    Le point de vue omniscient : Il s'agit du point de vue "divin". On le reconnait car on sait les pensées de tous les personnages.

    Le point de vue interne : on le reconnait à l'emploi des verbes de perception ( sentir, voir...), de pensées ou de sentiments dont le personnage est sujet, ainsi que l'utilisation du discours
    indirect ou indirect libre pour rapporter les pensées du personnage

    Le point de vue externe : on le reconnait à l'absence de verbes montrant les pensées des personnages, et à la chronologie linéaire du récit.

    21 commentaires
  • SOMMAIRE

    point de vue (ou focalisation) interne, externe ou omniscient

    description

    schéma narratif

    temps du récit

    dialogue

    discours direct, indirect et indirect libre


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  • Une des plus grandes questions d'un futur écrivain :
    doit-on écrire sur du papier ou taper sur un ordinateur ?

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    Nuit noire<o:p></o:p>

    Cape se mouvant en silence<o:p></o:p>

    Présage funeste<o:p></o:p>

    JEB<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                 Accroupi sous le seul arbre présent sur le terrain, luttant contre la pluie et le froid qui semblait s’être abattue tel un ouragan sur la ville en ce mois de septembre, l’homme attendait. Ses yeux d’un noir d’encre, rivés sur la maison, captaient le moindre mouvement émanant de la demeure familiale. Il étudiait tous les détails du terrain, repérant les éventuels dénivelés, afin de se mouvoir le plus discrètement possible lorsque les circonstances l’exigeraient. Pour le moment, il se contentait d’observer, et ne devait pas agir avant que le moment soit venu. Sa mission exigeait un timing parfait, et le plus petit contretemps, la plus petite hésitation pouvait réduire à néant tous les efforts fournis jusque là. Cette mission, trop importante à ces yeux, ne pouvait pas être réalisée par l’un de ses subordonnés. Il devait la réaliser lui-même, et ne devait pas échouer, car cet échec aurait des conséquences catastrophiques. <o:p></o:p>

                Depuis plus de deux heures il attendait en silence, dans le froid mordant de la nuit, le moment propice pour mettre son plan à exécution. Cela faisait deux mois très exactement qu’il suivait le quotidien de la petite famille qui habitait dans cette maison, épiant leurs faits et gestes à longueur de journée. Il connaissait leurs emplois du temps par cœur. L’heure à laquelle ils se levaient, l’heure à laquelle ils quittent la maison, l’heure à laquelle ils se couchent après une journée de travail épuisante, tout cela n’avait aucun secret pour lui, car chaque détail, aussi minimes fut-il, avait de l’importance à ces yeux : lorsque l’on effectuait ce genre de mission, il valait mieux en savoir le plus possible, car plus en savait, plus on avait de chance de réussir sa mission. Cela faisait deux mois qu’il attendait. Il pourrait bien attendre quelques heures de plus…<o:p></o:p>

                Soudain, après plusieurs heures d’attentes interminables, il sentit, au plus profond de son être, que le moment fatidique était enfin arrivé. Oui, il allait faire ceux pourquoi il était venu, il réussirait sa mission, et la menace sera écartée pour de bon.<o:p></o:p>

                Quittant aussi silencieusement que possible sa cachette improvisée dans laquelle il se terrait depuis trop longtemps, il se dirigea vers la maison, les yeux fixés sur elle, prenant garde à ne pas marcher sur des brindilles, ceux qui aurait tôt fait d’avertir les occupants de la maison de sa venue et saboter son plan. Il marcha lentement, sans précipitations d’aucunes sortes, et finit par atteindre la porte d’entrée. Une fois arrivé, il sortit de sa poche une petite épingle à nourrice, et entreprit de crocheter la serrure. Au bout de plusieurs minutes d’acharnements, il écouta un léger bruit, abaissa la poignée de la porte et appliqua une légère pression sur celle-ci, qui s’ouvrit doucement, sans faire le moindre bruit.<o:p></o:p>

                Avançant sur la pointe des pieds pour ne réveiller aucun des habitants de cette maison endormis depuis longtemps, sa cape d’un noir de jais frôlant le sol sans faire le moindre bruit, il inspecta minutieusement la demeure qu’il avait observée durant deux long mois.<o:p></o:p>

                Toutes les pièces, décorées non sans goût par leurs propriétaires, étaient plongées dans l’obscurité la plus totale. Pourtant, Il y voyait comme en plein jour : il repérait la position de tous les objets présents dans la maison, du gros canapé du salon aux boites d’allumettes, posés sur le comptoir de la cuisine. La nuit et le jour pour lui n’avaient aucune espèce d’importance - bien qu’il préférait la nuit pour agir : c’était plus silencieux, plus intime en quelque sorte. Non, ce qui importait, c’était d’agir, d’agir, au plus vite tant qu’il le pouvait encore. Il pouvait enrayer la menace, l’étouffer avant qu’elle n’ait eu le temps de grandir et de gagner en puissance.<o:p></o:p>

                Le plus tôt sera le mieux …<o:p></o:p>

                Fidèle à ces vieilles habitudes – celle-ci n’ayant jamais échoué une seule fois aux cours de sa très longue carrière -, il se rendit dans la cuisine, prit une chaise, s’assit dessus et attendit. Il obligea les battements de cœur, qui cognait si fort qu’il lui faisait mal à la poitrine, à se calmer, puis prit une profonde inspiration et s’immergea au plus profond de son esprit. Les humains normaux étaient incapables d’aller aussi loin. Ils se heurtaient à une barrière infranchissable. Mais lui était plus qu’un humain. Beaucoup plus. Du fond de son esprit, il appela le père jusqu’à lui, se connectant ainsi à son esprit, lui obligeant à obéir au moindre de ces désirs. La réponse ne se fit d’ailleurs pas attendre : on entendit le bruissement du drap que l’on repousse, un bruit sourd indiquant qu’il s’’était levé, puis des pas lourds se rapprochant de plus en plus de la cuisine. La lumière de la cuisine s’alluma soudainement, et un homme d’une quarantaine d’année se tenait devant la porte, à moitié endormie. Ce qui se passa ensuite ne dura qu’une fraction de seconde : L’homme bondit sur lui, lui coupant le souffle avant même qu’il ait eu le temps de crier, et sans doute avant qu’il ait eu le temps de se rendre compte de ce qu’il se passait. L’homme arracha un morceau de tissu du peignoir de sa victime, et lui enfonça dans la gorge, pour éviter qu’il n’émette le moindre son qui aurait pu alerter les autres occupants de la maison. Enfin, Il l’agrippa par les cheveux, inclinant sa tête dans la position idéale : de sa main libre, il dégaina le couteau de sa ceinture et lui ouvrit proprement la gorge, projetant un geyser de sang dans toute la pièce, y compris sur ses vêtements. Laissant tomber le cadavre du père, qui retomba mollement sur le sol, il s’écarta de sa victime et ferma les yeux afin de se replonger dans son esprit lorsqu’il entendit des bruits de pas furtifs dans le couloir. Il releva les paupières et aperçu alors une femme qui le regardait depuis le couloir.  Vêtu d’une simple et élégante nuisette en soie d’un rose pâle tirant sur le blanc, elle le regardait fixement, les yeux mi-clos, semblant émerger d’un long et profond sommeil. Pourtant, contrairement à feu son mari, elle s’aperçu que quelque chose n’allait pas, et réagit avec une promptitude dont il ne l’aurait pas cru capable : saisissant au passage un couteau de cuisine accroché au mur, il fit quelque pas en avant et le lança. Une seule cible : le cœur de l’homme debout devant elle. Avec un calme presque déconcertant, il rattrapa le couteau au vol, à quelques centimètres de son cœur, et le relança à sa propriétaire légitime, qui ne dut qu’à un prodigieux réflexe de ne pas se retrouver avec un couteau planté dans le cœur. Elle le regardait maintenant avec des yeux écarquillés, comme si elle ne croyait pas ce qu’elle voyait. Profitant de sa déconcentration, l’homme se jeta sur sa proie, qui ne put l’éviter, et la plaqua contre le mur, entravant ainsi le moindre de ses mouvements. Il appliqua le couteau contre sa gorge, et lui murmura au creux de l’oreille d’une voix enjôleuse :<o:p></o:p>

    -          As-tu quelque chose à dire avant de mourir, femme ?<o:p></o:p>

    Elle se mit soudain à rire à gorge déployé. Un instant stupéfait par cette réaction inattendue, il se reprit vite et resserra son étreinte, lui laissant juste assez d’espace pour respirer. Elle lui répondit finalement, d’une voix quelque peu étouffé :<o:p></o:p>

    -          Tu arrives trop tard, lui dit-elle, toujours souriante, bien que sa respiration soit devenue sifflante. Je l’ai réveillé avant de venir, et je lui ai dit de s’enfuir le plus vite possible. En ce moment même elle doit être partit vers un endroit où auras du mal à la trouver. Elle est fin prête pour accomplir sa destinée, et est bien plus puissante que tout ce que vous pouvez imaginer. Elle vous tuera, toi et tous ceux de ta sale engeance.<o:p></o:p>

    -          Pas si je la tue en premier, lui susurra t-il à l’oreille<o:p></o:p>

    Il fit légèrement bouger sa main dans laquelle se trouvait son poignard, et d’un brusque mouvement de bras lui trancha la gorge, faisant gicler le sang sur le devant de sa cape. Il la balança sur le sol, son corps inerte désormais aussi léger qu’une poupée de chiffon, au côté de son défunt mari, et se mit à sourire. Et dire qu’elle croyait pourvoir le tuer, lui ! Elle avait cru qu’il suffisait de lui lançait un couteau pour l’éliminer ! Cette hypothèse était si ridicule, si grossière qu’il éclata de rire. Soudain, captant des mouvements furtifs dans le couloir, il se retourna, et la vit. <o:p></o:p>

    Celle qu’il devait éliminer à tous prix se trouvait devant la porte, observant tour à tour les cadavres de ses parents et leur assassin. La jeune adolescente, bien que stupéfaite par la scène qui se déroulait devant ces yeux, semblait étrangement calme et sûre d’elle. Il sentit son aura, et compris que la mère de la jeune fille avait raison : la puissance émanant du  corps de la fille était immense. L’homme prit soudain un couteau accroché à sa ceinture, et le lança en direction de la jeune fille qui, au dernier moment, se baissa. Le projectile continua sa trajectoire et finit par se planter profondément dans le mur, là où la tête de la fille se trouvait quelque secondes auparavant. Elle se redressa brusquement, arracha le poignard du mur où il était fiché, et le relança à son propriétaire sans même regarder dans quel direction celui-ci se trouvait, puis, sans attendre de savoir si le poignard avait atteint sa cible, elle tourna les talons et s’enfuit en courant.<o:p></o:p>

                L’homme fit un grand écart pour éviter que le couteau, lancé avec une précision redoutable, ne lui transperce le cœur. Impressionné par la dextérité de la fille, et ce malgré sa colère dut au fait qu’il avait laissé s’échapper sa proie, il sourit : la mère l’avait bien formé. Ce sera donc une tâche plus compliqué que prévu, ce qui rendait la mission plus excitante encore. Néanmoins, certaines conséquences de cette évasion restaient déplorables : sa victime envolée dans la nature, il avait faillit à sa mission, et devait la traquer sans relâche. Il la retrouverait, bien sûr, mais dans combien de temps ?<o:p></o:p>

    Faute de trouver une solution dans l’immédiat, il enjamba les cadavres étendus sur le sol, leurs yeux devenus vitreux légèrement entrouverts fixant quelque chose sans vraiment le voir, et se rendit dans le couloir, et s’arrêta devant la porte de la jeune femme. S’il ne savait pas où la trouver, il pouvait au moins chercher dans ses effets personnels un moyen de l’attirer vers lui, un moyen de pression pour qu’elle lui obéisse aux doigts et à l’œil. Il retourna le matelas, vida le contenu de l’armoire par terre sans trouver quelque chose de digne d’intérêt. Ce fut finalement en fouillant  dans les tiroirs de son bureau qu’il trouva finalement quelque chose qui pourrait se révéler utile : il s’agissait d’un petit carnet dans lequel étaient consignées toutes les adresses des proches de la jeune femme, et dont il se servirait en temps voulu. Satisfait de sa trouvaille, il la rangea dans la poche intérieure de sa veste, et sortit de la pièce pour se diriger vers la cuisine. Il prit la boite d’allumette posé sur le comptoir et en alluma une, qu’il jeta près du  cadavre de la mère, et chercha dans le placard une bouteille d’alcool, dont il répandit le contenu près de l’allumette enflammée en direction de la bonbonne de gaz placé quelques mètres plus loin. A partir de se moment là, il savait qu’il ne restait plus que quelque secondes pour s’enfuir. Il se dématérialisa alors subitement, pour réapparaitre à quelques mètres de la maison juste au moment où celle-ci explosa, projetant de nombreux éclats de verres dans les environs, ainsi que divers morceaux de tuiles enflammées.<o:p></o:p>

    Il se retourna pour observer son œuvre, et sourit. Les pompiers ne tarderaient pas d’arriver pour éteindre se début d’incendie, mais ils arriveront trop tard : toutes les preuves auront déjà été entièrement brulées. Le plus important, maintenant, était de trouver la fille, et de lui faire subir le même sort qu’à ces défunts parents. Soudain, il se mit à rire, ce son tranchant avec le bruit des flammes léchant les murs de la maison.<o:p></o:p>

    Bientôt, l’âme de la jeune Kim ira rejoindre celles de ces parents. <o:p></o:p>

    Et il fera en sorte que ce ne soit pas sans douleurs…<o:p></o:p>

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  • (couverture non définitive)

    TITRE : Le Commencement (pas définitif non plus)

    AUTEUR : J.E.B.

    HISTOIRE : Depuis la mort de ses parents, sauvagement assassinés, Kim passe son temps à fuir pour échapper à la mort. Enchainant diverses métiers plus douteux les uns que les autres pour gagner de quoi subvenir à ses besoins, cette jeune femme de 16 ans semble destinée à se cacher toute sa vie. Mais sa rencontre avec le vampire Alejandro va la faire sortir de l'anonymat ...







    (prologue, chapitre 1 et 2 en cours pour cause de réécriture : vous pouvez les lire, mais ce ne sera peut-être pas la version définitive. Dsl)






    Sommaire

    Prologue

     

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