• Voici  mes brouillons, certains tapés à l'ordinateur, d'autres à la main . Vous pouvez les consulter à loisir.

     

    (Au fait il y aura peut-être deux ou trois dessins, mais c'est pas sûr car je ne sais pas bien dessiner)

     

    Idées pêle mêle

    Prologue (1er texte du chapitre)

    Ancienne carte

    Prénoms féminins


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  • Définition :

    Il s’agit le plus souvent d’un arrêt dans le récit afin que le lecteur puisse percevoir l’endroit une se déroule l’action. On peut décrire des paysages, des époques, des personnages, ou une situation.<o:p></o:p>


    A éviter :
        - L'utilisation trop fréquente des auxiliaires être et avoir. Cela risquerait d'ennuyer le lecteur. D'autre par, l'utilisation de d'autres verbes permet de mieux décrire des situations.
    Exemple : Ses cheveux étaient long et blond.  Elle était tout le temps en train de sourire.
    Il vaut mieux écrire :
     Ses longs cheveux blonds encadrait son visage souriant.

          - Les phrases trop courte, sauf si vous voulez créez un certain effet.
    Exemple : L'homme semblait en colère. Il donna un coup de pied dans une pierre.
    Il vaut mieux écrire
    L'homme, en colère, donna un coup de pied dans une pierre.



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  • Accoudée au bar, Kim attendait patiemment que d’éventuels clients de l’auberge Saint-Richard viennent commander de quoi satisfaire leurs soifs insatiables. Fautes de commandes, et donc de travail, elle commençait à s’ennuyer ferme. Le bar était presque désert, mis à part les deux ou trois habitués qui venaient noyer tous leurs problèmes - professionnels ou sentimentaux - dans l’alcool, et les serveurs qui, comme elle, attendaient désespérément une clientèle quasi-inexistante. Depuis les deux semaines qu’elle travaillait dans cet établissement, Kim n’avait vu le bar aussi vide qu’aujourd’hui. Mais il faut dire aussi que les forces de l’empereur n’ont jamais  été aussi présentes qu’à ce jour : toute les heures, plus d’une centaine de soldats patrouillait dans les environs, et arrêtait tous ceux qui paraissait « louche » aux yeux de la loi. Deux jours plus tôt, les soldats avaient même pénétré dans l’établissement, et embarqué deux hommes assis à une table, sous prétexte de les « interroger » à propos de ce qu’il s’était passé lors d’une fusillade, quelques jours plus tôt. Mais tous le monde savaient, Kim y compris, qu’ils avaient peu de chance de revoir un jour les deux hommes, sauf peut-être s‘ils faisaient un tour du côté des fossés de la ville, où les cadavres s’empilaient les uns sur les autres et pourrissaient sans personnes pour s’en inquiéter.

                L’empereur Meroza envoyait souvent des soldats pour interroger des personnes qui auraient commis un crime « contre l’humanité », selon des témoignages irréfutables de personnes jugées dignes de confiance. Il suffisait en fait de dénoncer le plus de monde possible, avec ou sans preuves, pour être considéré comme un honnête citoyen du royaume. Le plus souvent, il s’agissait d’accusation sans fondements, mais les soldats ne prenaient jamais la peine de vérifier les dires des citoyens : ils arrêtaient les suspects, et les torturaient jusqu’à ce que, fou de douleur, ils avouent des crimes qu’ils n’avaient pas forcément commis.

    Presque toujours, les aveux étaient suivis de mises à mort plus horrible les unes que les autres : la pendaison, la décapitation et l’immolation étant les plus courante. Tout le village était convoqué pour assister à l’exécution du malheureux, y compris de jeunes enfants qui garderaient à jamais ces tristes instants gravés dans leurs mémoires …

                Contrainte de fuir la campagne pour se réfugier en ville, la jeune femme de 16 ans avait su s’adapter rapidement à sa nouvelle vie. Elle trouva un emploi de nuit dans un auberge de fortune près de la ville, en temps que danseuse, serveuse et réceptionniste, et décida de recommencer sa vie à zéro : nouvelle identité, nouvelle résidence et surtout nouvelle ville. Elle travaillait pour un salaire médiocre, mais cela n’avait aucune importance à ses yeux, car à son boulot tout le monde l’appréciait et elle considérait tout le personnel comme sa famille.

                Dorénavant, elle s’appelait Elizabeth Erizio, et personne, ni dans ses amies, ni dans les clients de l’hôtel, ne devait connaître sa véritable identité. Car si jamais elle venait à être découverte, les conséquences risquaient d’être catastrophique.

                Pour elle comme pour les personnes au courant, d’ailleurs …

                Elle se mit donc à engager la conversation avec Lise, une des nombreuses serveuses présentent ce soir. Débarquant un mois auparavant, Lise n’avait pas eu le temps de tisser des liens avec les autres personnes. D’un naturel assez réservé, elle ne parlait pratiquement avec personnes, du moins avant l’arrivée de Kim. En effet, les deux jeunes femmes, en parlant, s’étaient trouvées de nombreux points communs et un rapprochement s’opéra. Depuis, elles ne se séparaient plus. On aurait dit qu’elles se connaissaient depuis des années.

                La jeune femme s’approcha de Lise, et lui souffla à l’oreille :

    -         Y a  pas grand monde ce soir, tu ne trouves pas ?

    -         C’est clair, répondit Lise d’une voix endormie, j’ai vraiment l’impression de ne servir à rien.

    -         Ne te plaint pas, lui intimai-je, à mon avis, il y aura tellement de personne demain

    -         que tu regretteras le temps où tu avais juste à rester devant le comptoir. Au fait, t’aurais pas vu Magalie, par hasard ? Ca fait deux jours que je la cherche sans succès. Elle n’a pas démissionné, au moins ?

    Magalie était une des filles qui s’occupe de l’accueil. Ambitieuse, elle rêvait de quitter son emploi trop mal payé à son goût et de partir très loin d’ici. Malgré cela, elle n’avait jamais sauté le pas, fautes d’offre d’emploi convenable ailleurs et à cause du fait que son petit ami ne voulait pas quitter son travail pour la suivre. Elle restait cependant très sympathique et toujours de bonne humeur. Kim s’appréciait beaucoup, contrairement aux autres employés, qui la trouvait trop « guillerette » à leurs goûts.

    -         Tu n’es pas au courant ? fit Lise d’un air sombre.

    -         De quoi tu parles ?

    -         Un homme est venu ici il y a deux jours, lors de ton jour de congés. Il était vraiment étrange, maintenant que j’y pense : portait des vêtements noirs, tout en cuir et sentait une drôle d’odeur. Il nous a demandé si une certaine Kim Eton travaillait ici. Magalie s’est avancée vers lui et lui a répondu que personne ne vivait ici. Il nous a ensuite dit très calmement qu’il savait qu’elle était ici, et que pour notre propre sécurité il valait mieux que nous lui disions la vérité. Magalie s’est énervé et lui a dit de partir avant qu’elle n’appelle la police. Il l’a pris à la gorge l’a soulevé du sol. Elle s’est débattue, mais il lui a tordu le cou avant que l’on réagisse. Il a tourné les talons, a fait mine de partir, mais il s’est arrêté et nous a dit qu’il reviendrait. Le temps que l’on appelle la police, il était déjà loin.

    Kim frissonna, et pas à cause du froid …

    -         Mais on l’a vu, l’homme, non ? On doit pouvoir l’identifier et lui mettre la main dessus, tu ne crois pas ?

    Lise hocha tristement la tête :

    -         L’homme avait gardé sa capuche relevée …

                Kim retint à temps un petit cri de terreur. Ainsi, il l’avait retrouvé. Et il lui avait fallu moins de deux semaines…

                Elle pensait être à l’abri ici, loin de tout et loin de son ancienne demeure, loin de sa vie d’antan … Elle s’était manifestement trompée.

    Il était revenu. Revenu pour la tuer…

    -         Ca va, Elizabeth ? demanda Lise d’une voix inquiète, interrompant le fil de ses pensées. Tu es toute pâle.

    -         O…Oui, ça va, répondit l’intéressé, blanche comme un linge, je…je pensai juste à Magalie. Elle ne méritait pas ça

    -         Ca c’est sur, approuva Lise, mais la question que je me pose, c’est plutôt qui est cette Kim Eton. Je n’ai jamais entendu parler d’elle avant ce fameux soir …

    -         Moi non plus. Euh … excuse moi, il faut que j’y aille. Je…je dois m’occuper de l’accueil. A plus tard.

    Sans attendre la réponse de son amie, Kim tourna les talons en direction de la réception, puis, une fois arrivée à destination, se dirigea vers le couloir où se situent les chambres réservées au personnel de l’hôtel. Elle s’assit à même le sol, prit sa tête dans ses mains et resta sans bouger, seule, pendant de longues minutes pendant lesquelles elle ressassait les évènements qui s’étaient produit trois semaines auparavant.

                Des images se mirent soudain à défiler dans son esprit : elle revit ses parents, gisant dans une mare de sang à l’intérieur même de leur maison. Elle le revoyait, lui, l’homme, qui la regardait debout sur le plancher maculé de sang, à quelques pas à peine des cadavres de sa famille désormais détruite, réduite à néant.

    Toutes les nuits depuis ce drame, elle rêvait de ce qui s’était passé cette nuit là. Tous ce qui s’était produit, tous les détails – même les plus insignifiants – seraient à jamais gravé dans sa mémoire. Cette scène se répétait inlassablement chaque nuits, tournait en boucle dans son esprit jusqu’à la rendre complètement hystérique.

    Assise seule dans ce long couloir sombre, elle réfléchissait à son avenir. Elle éprouvait une grande frayeur à l’idée que l’homme la retrouve et ne tente encore de l’éliminer. Elle redoutait par-dessus tout qu’il fasse du mal aux personnes auxquels elle s’était attachée depuis deux semaines. Il voulait la tuer, et même si elle ne le connaissait pas, elle savait qu’il mettrait tout en œuvre pour l’éliminer, et cela la terrifiait. Il la traquerait sans relâche, et elle savait depuis un long moment que même si elle avait changer d’identité il finirai par la retrouver. Or, le fait qu’il soit entré dans l’établissement n’était pas une coïncidence : il avait fini par retrouver sa trace ! Le problème, c’est qu’elle n’avait aucune idée de la manière dont il s’y ait pris. Elle passait son temps à ce cacher, et faisait en sorte de ne laisser aucun indice sur son passage : ni de papier d’identité, ni de paiement douteux ni même de conversation sortant de l’ordinaire. Pas même la moindre photo d’elle ne circulait librement dans la nature, elle s’en était assuré elle-même Elle essayait d’être la plus normale possible, pour ainsi se fondre dans la masse. Mais sans résultat : par deux fois déjà, il l’avait retrouvé sans qu’elle sache comment il s’y était pris. Et comme dit le dicton : jamais deux sans trois…

    Mais elle savait qu’elle ne pourrait pas vivre en paix tant qu’elle ne se serait pas venger. Il fallait qu’elle le tue, elle n’avait pas d’autre choix désormais : c’était lui ou elle. Elle devait le prendre par surprise, l’attaquer au moment où il s’y attendrait le moins. Elle s’approcherait de lui par derrière, brandirait le couteau accroché à sa ceinture et lui trancherait proprement la gorge. Ainsi, ces parents seraient vengés et elle pourrait à nouveau marcher dans la rue sans craindre que quelqu’un la poignarde par derrière. Elle éprouvait de la colère envers l’homme qui avait détruit sa vie et sa famille. Il devrait payer pour ces crimes, et elle lui ferait payer, dus t-elle en mourir. Elle ne voulait plus se cacher. Elle en avait plus qu’assez de mentir à tout le monde. Elle n’avait plus qu’un seul mot à la bouche : vengeance.

     Elle prit une grande inspiration, se leva promptement et alla en direction du bar, pour voir si de nouveaux clients étaient arrivés. Elle allai les servir, puis irai chercher elle-même l’homme qui lui avait fait du mal. Elle voulait frapper avant lui. Elle ne pouvait pas attendre qu’il la retrouve en se tournant les pouces. Cette attente, qui la rendait complètement folle, était intolérable. Tout sera fini le soir même, quel que soit l’issu du combat. Alors qu’elle venait de rentrer dans la pièce, forte de sa nouvelle résolution, où de nouveaux clients s’annonçaient, avide de boisson et de divertissement en tout genre, la réceptionniste lança de sa vois fluette dans le micro de la réception :

                - On demande Elizabeth Erizio à l’accueil.

    Exaspéré, elle se retourna et fila rejoindre la réceptionniste. Que lui voulait-elle à la fin ? Elle avait déjà énormément de chose à faire, pas besoin d’en rajouter ! Cela faisait deux jours qu’elle travaillait sans relâche, sans interruptions d’aucune sorte. Extenué et énervé, elle ne voulait qu’une seule chose : qu’on la laisse tranquille ! Mais s’était sans compter sur la détermination de la réceptionniste et ses amies. Elles lui trouvaient toujours quelque chose à faire, et comme elle était nouvelle dans l’établissement, le patron l’avait confié à des personnes plus qualifiées, à savoir les femmes qui s’occupent de l’accueil ! Elle devait leurs obéir au doigts et à l’œil sous peine de perdre son emploi. Elle devait faire tous ce qu’elle lui demandait, et avec le sourire. Elle rejoignit l’accueil, et une fois arrivé à l’embrasure de la porte, elle se figea, stupéfaite.

                L’homme qui la traquait depuis trois semaines se tenait devant elle, la capuche relevé pour masquer son visage …


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  • Vous voyez ? Pas besoin d'écrire les mots dans l'ordre pour se faire comprendre !!

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  • Merci à tous pour toute les visite que j'ai eu en peu de temps !!!!!!!!

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